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Pour être recruté, les compétences techniques ne suffisent plus : les soft skills ou compétences comportementales, sont devenues la priorité des recruteurs. Aujourd’hui, les jeunes diplômés doivent impérativement apprendre à valoriser ces « savoir-être ». 

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Pour être recruté, les compétences techniques ne suffisent plus : les soft skills ou compétences comportementales, sont devenues la priorité des recruteurs. Aujourd’hui, les jeunes diplômés doivent impérativement apprendre à valoriser ces « savoir-être ». Mais comment les mettre en avant dans sa candidature ?

Avec l’évolution des technologies, de nombreux métiers ont été progressivement transformés ou remplacés. Les robots et les outils numériques ont pris le relais des tâches techniques répétitives à faible valeur ajoutée. À l’heure du développement massif de l’Intelligence Artificielle, les compétences purement techniques ne suffisent plus : pour se démarquer sur le marché du travail, il faut miser sur des qualités plus difficiles à remplacer. C’est le grand retour des compétences humaines : les soft skillsqui désignent le « savoir-être » et les qualités comportementales, sont de plus en plus valorisées par les entreprises. Pour s’en convaincre, il suffit de consulter les annonces de recrutement : aujourd’hui, la plupart des offres d’emploi exigent une ou plusieurs soft skills.

Ces qualités humaines, directement liées à votre personnalité, sont très intéressantes pour l’employeur : elles reflètent la manière dont vous réagissez dans l’environnement professionnel et démontrent un certain degré d’intelligence émotionnelle et d’adaptabilité. Dans un monde professionnel en pleine mutation, les soft skills apparaissent aujourd’hui comme des atouts indispensables. La preuve en chiffres : aujourd’hui, six employeurs sur dix jugent ces compétences comportementales plus importantes que les compétences techniques, selon une étude* menée par Pôle Emploi.

La capacité d’adaptation, qualité reine aux yeux des recruteurs

Sur le marché de l’emploi, le diplôme n’est plus roi : les recruteurs se montrent de plus en plus attentifs aux qualités humaines et comportementales. Alexandra Jaeckens, chargée d’affaires à CESI École Supérieure de l’Alternance et responsable des relations candidats-entreprises, a observé de près la montée en puissance des soft skills dans les processus de recrutement.

Grâce à son rôle de « marieuse », elle peut témoigner de l’intérêt croissant des recruteurs pour la personnalité des candidats.

« Les qualités personnelles sont devenues le premier critère de sélection des employeurs. Aujourd’hui, les soft skills passent même avant les hard skills, les compétences techniques. Les recruteurs ne veulent pas se tromper : ils recherchent des candidats en adéquation avec la culture d’entreprise, capables de s’intégrer dans une équipe, de s’investir et de s’adapter sur le long terme. » Désormais, à diplôme et expérience égale, ce sont vos qualités personnelles qui feront la différence lors de l’entretien d’embauche. […]